Démocratiser la radiologie pour qu’elle soit accessible au plus grand nombre est l’objectif de Vizyon. La start-up meylanaise développe une plateforme de téléradiologie sécurisée par blockchain et intégrant des algorithmes d’intelligence artificielle, afin de proposer un diagnostic rapide, de qualité et à prix abordable, partout dans le monde.
Comme toute aventure, Vizyon résulte avant tout d’une histoire de rencontres, celle du docteur Pierre Durand, spécialisé en radiologie et d’Éric le Bihan, entrepreneur s’intéressant de très près à la télémédecine. Vizyon est aussi le fruit de plusieurs itérations. “Nous avons d’abord créé une start-up franco-turque, Horasis, avant de la fermer pour donner naissance à Vizyon initialement installée en Suisse, puis de déménager pour Meylan”, retrace Éric Le Bihan, son président et cofondateur. Au départ, elle se concentrait sur des applications à base d’intelligence artificielle pour la radiologie. “Mais au vu d’une concurrence féroce, nous avonspivoté en développant une plateforme de téléradiologie dont les échanges sont sécurisés par la technologie blockchain (Ethereum et Swarm).” Réduire les déserts médicaux Son objectif ? Proposer des diagnostics distants et réduire le coût de ceux-ci dans certains pays. “On dénombre plus de 200 000 radiologues dans le monde, avec des écarts de prix pour une même prestation de 1 à 100, sans compter les déserts médicaux où les personnes ont difficilement accès à un spécialiste.” La solution se présente sous la forme d’une plateforme en mode SaaS ou les hôpitaux et centres d’image pivoté en développant une plateforme de téléradiologie dont les échanges sont sécurisés par la technologie blockchain (Ethereum et Swarm).”
Réduire les déserts médicaux
Son objectif ? Proposer des diagnostics distants et réduire le coût de ceux-ci dans certains pays. “On dénombre plus de 200 000 radiologues dans le monde, avec des écarts de prix pour une même prestation de 1 à 100, sans compter les déserts médicaux où les personnes ont difficilement accès à un spécialiste.” La solution se présente sous la forme d’une plateforme en mode SaaS ou les hôpitaux et centres d’imagerie médicale peuvent télécharger des examens radio et scanners afin de solliciter un diagnostic distant réalisé par des radiologues. Mieux : elle intègre des applications d’intelligence artificielle de prédiagnostic pour offrir une plus grande efficacité et réactivité de traitement. “L’avantage, c’est que nous prenons en charge intégralement la responsabilité du télédiagnostic.” Quant au business model, il repose, en partie, sur un paiement à l’acte. “Nous espérons adresser au moins deux millions de patients dans le monde d’ici quatre ans et multiplier par trois notre chiffre d’affaires l’année prochaine.” Une levée de fonds d’au moins 1 M€ est prévue dans les six prochains mois.